top of page
Fiesole (23)_edited_editeda copie.jpg

3 jours à Florence
   
dans les pas de la Renaissance  

Mes incontournables

Le bouquin

ITALIE | DESTINATION | FLORENCE

Cela fait plusieurs années que je baroude en Toscane et plus particulièrement à Florence. Cette ville représente pour moi un idéal avec un concentré d’architecture, de sculptures, de peintures incroyables croisées avec une histoire intimement liée avec celle de l’Europe. Elle exerce une attraction, proche du syndrome de Stendhal ! Ses symboles, le déroulé de son histoire font encore écho à nos sociétés modernes, et tout simplement que c’est beau !!  

 

On l’aperçoit de loin, on ne voit que lui, il est absolument gigantesque, totalement disproportionné dans la ville, comme un aimant nous sommes attirés par le célèbre Duomo, la coupole de Brunelleschi. Florence est le foyer de la Renaissance européenne, la ville du renouveau des arts. Imaginez qu’ici, dans cette cité il y a plus de 600 ans, les Hommes vont tout changer : la peinture, l’architecture, la sculpture, la vision de l’Homme, la place de la religion et l’art de gouverner. De nombreux chefs d’œuvres de cette époque sont parvenus jusqu’à nous.

 

On peut se balader dans Florence pendant 1 journée (sans visite, simplement en se promenant), c’est déjà un voyage dans un autre temps mais Florence demande du temps pour l’explorer et franchir les portes de ces somptueux monuments et musées exceptionnels. C’est pourquoi 3 jours de visites sont un minimum, 5 jours est idéal, notamment si on veut commencer à grimper sur les collines alentours. C’est une orgie d’art qui vous attend mais pas seulement car Florence cultive aussi une douceur de vivre bien agréable.

 

Attendez-vous à n’être pas tout seul dans cette ville qui attire toujours plus de curieux, il va donc falloir ruser pour avoir le privilège de visiter avec moins de monde. Florence est un rêve, celui des Médicis, le mien aussi !

 

Résumé du bouquin "la Renaissance de Florence"

C’est ici que se déroule l’aventure de la Renaissance à Florence, au Quattrocento (le 15ème siècle de chez nous), Cité-Etat de la botte italienne au centre de toutes les attentions. L’argent afflue de toute l’Europe, les banquiers florentins financent toutes les folies des Papes au Vatican et les guerres insensées des monarques anglais et français qui se bastonnent depuis 100 ans.

 

La famille Médicis est la plus forte dans cet art de prêter et encaisser et elle nourrit le rêve de faire de Florence la nouvelle Rome, la cité favorite de Dieu, vénérée par l’Europe entière comme au temps des empereurs romains. Les Médicis vont financer les projets les plus fous pour que Florence rayonne de sa culture et de ses arts.

 

Pourtant le rêve est sur le point de voler en éclat ce 26 avril 1478, jour de Pâques, jour de prière et de fêtes dans les rues de Florence, des cris retentissent au Duomo, les gens sortent à la hâte de la cathédrale et décrivent l’horreur…la stupeur est grande, à Florence et dans l’Europe entière, qui a donc pu s’en prendre à la famille la plus riche et la plus puissante de Florence, les Médicis ?

 

Partons en quête des façades lumineuses de la Renaissance : architecture, sculpture et peinture, de véritables joyaux que l’on peut encore admirer aujourd’hui mais aussi dans les pas de cette renaissance plus sombre.

 

Le guide, lui, est ici

Sentir toute l'Histoire de Florence sur la Piazza della Signora

1MP BRUNELLESCHI.png

La balade à la Renaissance commence, ici, sur la place historique de Florence, la Piazza della Signoria. Célèbre pour la silhouette de son palais médiéval (le Palazzo Vecchio), il est encore aujourd’hui le siège du pouvoir communal comme au temps du Quattrocento. Seulement à cette époque, Florence était une République avec son défilé de gonfaloniers de justice, la plus haute charge politique de la Cité et autres prieurs formant le pouvoir de la seigneurie. Tous les 2 à 3 mois s’effectuait derrière ses murs le fameux tirage au sort pour désigner tout ce beau monde et dans la loggia della Signoria (à droite du palais), où se trouve les sculptures, se déroulait les investitures. Le spectacle de ces élections était continuel et l’animation permanente sur cette place. Tout autour de la place, les puissants Arte (corporations de métiers) avaient leur siège ici, ils constituaient la base électorale de la Cité.

Les sculptures (des copies) du David de Michel Ange, de Judith et Holopherne de Donatello ou encore de l’enlèvement des Sabines de Giambologna sont toutes des symboles à la gloire de la République.

Pour en savoir plus le bouquin « la Renaissance de Florence » est ici.

Vous pouvez entrer dans les différentes cours intérieures (cortile) du Palazzo Vecchio gratuitement. La cour Michelozzo, géométrique, avec la pietra serena grise (du grès), typique de Florence et du style Brunelleschi est habillée à la mode baroque (recouverte de stucs et de grotesques) pour les besoins d’un mariage Médicis au 16ème siècle. Au centre, le petit ange de Verrocchio (maître de Leonardo da Vinci) servant de fontaine, vous donne une idée du raffinement de cette époque. Les pièces du palais (payantes elles) sont largement au goût du 16ème siècle, celle des grands Médicis. La très imposante salle des cinq-cents, accueillait les grandes balia, sorte de commission extraordinaire réunissant le peuple (de quelques dizaines à plusieurs centaines de personnes), qui va prévaloir sur les conseils et les assemblées classiques de la République. Un bon moyen pour les Médicis de contrôler le pouvoir en cas d’élus à la seigneurie un peu rebelles à appliquer la politique médicéenne. A l’intérieur du Palazzo Vecchio, vous pourrez admirer aussi sous toutes les coutures la magnifique sculpture de Donatello, Judith et Holopherne.

Pour compléter la visite (avec un supplément), vous pouvez monter dans la tour du Palazzo Vecchio à 94 mètres de haut, d’où le point de vue est magnifique sur Florence, plein cadre sur le Duomo. Il est conseillé de réserver.

C’est d’ailleurs ici que débute l’aventure de la Renaissance de Florence avec la prise de pouvoir des Médicis. Dans la prison de la tour du Palazzo Vecchio, le destin de la République va basculer. Cosimo de Médicis s’apprête à être condamné à mort par la famille Albizzi au pouvoir depuis une trentaine d’années, sa famille va probablement être exilée de la Cité, mais un événement va tout bouleverser…

Pour en savoir plus le bouquin « la Renaissance de Florence » est ici.

Mais au fait qui sont ces Médicis ? rendez-vous dans leur quartier, devant la basilique San Lorenzo à quelques pas d’ici.

 

Florence_Duomo
Florence_Palazzo_Vecchio (3).jpg

Se prendre pour un Médicis au cœur du quartier San Lorenzo 

Et oui c’est bien là le cœur du quartier des Médicis, famille la plus puissante et la plus riche de Florence au Quattrocento, devant cette église sans façade, la basilique San Lorenzo, on est loin du faste du Duomo !

Et pourtant la façade prévue devait être grandiose ! .Un concours a bien eu lieu en 1518 et Michelangelo, himself, l’a emporté, sa façade devait forcement être majestueuse pour l’église des Médicis mais… manque d’argent, projet trop ambitieux, problèmes avec le marbre ont fait échouer le projet. Depuis, c’est un très vieux sujet qui revient régulièrement dans l’actualité florentine. Florence a achevé les façades de Santa Maria del Fiore et de Santa Croce au 19ème siècle alors pourquoi pas San Lorenzo ? En 2011, le maire Matteo Renzi le souhaitait, un référendum était même envisagé mais devant les oppositions, le projet est tombé à l’eau.

Les trois visites du centre de vie des Médicis sont des héritages précieux de la Renaissance à Florence :

  • Les Médicis voulaient une église et surtout un panthéon familial dans un style nouveau, loin du gothique français, familier de l’approche humaniste naissante. Alors, ils font appel au magicien Brunelleschi, l’architecte qui a enfin réussi à finir la coupole du Duomo. La Basilique San Lorenzo, est dans le style Renaissance, une église parfaitement géométrique qui dirigent le regard du croyant grâce à la perspective et offre un style proche d’un temple romain, le temps glorieux de l’Antiquité romaine. Cette immense église privée est doublée d’un cloître et d’un chef d’œuvre de la Renaissance, la vielle sacristie (la sagrestia vecchia) de Brunelleschi, premier panthéon des Médicis. Vous pouvez également visiter la bibliothèque des Médicis dont Michel-Ange a réalisé l’escalier.

  • La sacristie nouvelle, le second panthéon des Médicis est lui démesuré ! Il vous faut pour y entrer faire le tour de San Lorenzo et de nouveau acheter une entrée. Sous la coupole, la profusion de marbre de la chapelle des princes (les grands Médicis du 16ème siècle) et au sous-sol, la sacristie nouvelle (la Sagrestia Nuova), l’un des chefs d’œuvre les plus abouti de Michel-Ange, sorte de chapelle Sixtine de marbre, pour la tombe de Laurent le Magnifique et bien d’autres Médicis. Proportions parfaites, blanc dominateur, éclat du marbre des sculptures et parfois, encore, cette pietra serena, chère à Brunelleschi dont Michel Ange reprend à son compte son usage comme un miroir au modèle de la sagrestia vecchia, la première nécropole des Médicis.​

  • Le palais Médicis-Riccardi, devait aussi être l’œuvre de Brunelleschi, l’architecte familial, mais il propose à Cosimo de Médicis, un palais trop fastueux pour la famille la plus riche et la plus puissante de Florence. Il choisit l’austérité pour ne pas s’écarter de sa ligne de conduite sobre et discrète, Michelozzo sera l’architecte. Ça reste un immense palais hein ! Mettez-vous dans la peau d’un citoyen de la Renaissance et longez ce palais des Médicis, vous ne remarquez rien ? Oui c’est un édifice massif, monumental mais il est d’une grande sobriété, aucun signe de luxe, au contraire avec les pierres rustiques de son rez-de-chaussée et l’absence de fenêtres à hauteur d’homme, grillagées qui plus est, difficile à croire que ce palais est celui de la famille la plus riche du Quattrocento. Il faut lever la tête, prendre un peu de recul, pour apercevoir l’imposante corniche du toit et les pierres de taille géométrique des étages nobles pour comprendre que ce palais n’est pas une prison !

L’intérieur, et oui il faut encore payer une nouvelle entrée ! vaut surtout pour la chapelle des mages, lieu intime de la vie des Médicis, mais elle servait aussi à accueillir les invités prestigieux. Il faut dire que la procession des rois mages est en fait une réunion de famille des Médicis. Le cortile (cour intérieure) de Michelozzo comme au Palazzo Vecchio, est ici dénué de la décoration du 16ème siècle, vous permettant d’apprécier pleinement la géométrie et la perspective parfaite du lieu, avec en prime un sgraffiti (motifs sur fond noir) aux étages, le plus pur style Renaissance.

 

Florence_Sagrestia_Nuova
Florence_San_Lorenzo
Florence_San_Lorenzo
Florence_Palazzo_Medici

Visiter les cinq joyaux de la Piazza del Duomo 

Rendez-vous incontournable pour tous les touristes à Florence. La foule y peut être très très dense avec en plus les files d’attente qui se forment pour les cinq visites, à savoir

  • La Cathédrale Santa Maria del Fiore ;

  • La Coupole ;

  • Le Baptistère ;

  • Le Campanile ;

  • Le musée dell’Opera del Duomo.

Pour les visiter, il existe trois forfaits différents en fonction de vos envies de 15€ (musée + Baptistère) à 30€ pour la totale. L’entrée de la cathédrale est gratuite mais la file d’attente peut être longue. Je vous conseille vivement de réserver au préalable, en haute saison les journées peuvent être complète. Sinon vous pouvez acheter votre forfait sur la Piazza (pas à l’entrée des monuments).

Le Baptistère et le musée du Duomo sont pour moi absolument incontournables ! Le musée vous fait découvrir les somptueuses portes du Baptistère (rien à voir avec les copies assez abimées par le temps en place au baptistère) et bien d’autres trésors notamment les sculptures de Donatello ou la façade prévue pour la Cathédrale. Le Baptistère, lorsqu’il sera entièrement restauré, (sous-entendu, avec les échafaudages, ça ne vaut pas le coup), est une merveille. Attention, il refuse les sacs à dos à l’intérieur et il n’existe pas de consigne au baptistère, uniquement au musée de l’autre côté de la place.  

L’intérieur de la cathédrale est assez sobre, et ne vaut pas des heures d’attente clairement, après si le temps d’attente est léger, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil.

La coupole et le campanile sont deux expériences différentes : le campanile permet d’admirer au plus près la coupole, notamment par la magnifique lumière de fin de journée ; la montée à la coupole est une expérience qui permet de se rendre compte des 45 mètres de diamètres qu’il a fallu combler, impressionnant ! Et puis circuler entre les deux coupoles pour accéder au sommet vous permettra de voir la prouesse architecturale de Brunelleschi. Du campanile et de la coupole, la vue sur Florence est superbe mais pour vraiment en prendre la mesure, il faudra se rendre sur les collines autour !

Florence_Duomo
Florence_Baptistere
Florence_Duomo
10MP UFFIZI.png

A la découverte de la galerie des Merveilles !

Le temple de la Renaissance ! Les Offices renferment bon nombre d’œuvres de la Renaissance. Evidemment, on vient contempler la Naissance de Vénus de Botticelli, véritable star du musée, mais la collection de tableaux du Quattrocento est unique au monde. Je vous conseille vraiment de réserver, parfois longtemps à l’avance, pour s’éviter des heures d’attente à l’entrée. Pour ma part, j’y vais souvent à la première heure le matin.

LE bouquin, la Renaissance de Florence, propose un parcours basé sur les trois Annonciations, celles de Simone Martini, de Sandro Botticelli et de Léonard de Vinci. Cela permet de mesurer l’évolution des techniques et la naissance de la Renaissance.

 

Une explication plus détaillée de deux tableaux de Botticelli est également disponible dans LE bouquin, ici.

Le visage de la Renaissance et des Offices est celui du célèbre tableau de la Naissance de Vénus, de Botticelli, exécuté pour la famille Médicis. L’œuvre est sur le thème de la mythologie, très à la mode en ce début des années 1480. Botticelli est alors au sommet de son art, il revient de Rome où il a exécuté pour le Pape, au nom de la République de Florence, les fresques de la Chapelle Sixtine.

La composition se veut légère avec une certaine fraîcheur, la commande est pour l’une des villas de campagne des Médicis. Vénus est au centre du tableau sur une coquille flottant sur l’eau, la mythologie nous dit que Vénus est née des flots fécondés par le sexe d’Ouranos (personnification du Ciel) que son fils vient de trancher. Une sale histoire de famille… sachant que la femme d’Ouranos et aussi sa mère (Gaïa, personnification de la Terre). Lorsque le sexe d’Ouranos tomba dans la mer, une écume se forme, pour donner naissance à la déesse Aphrodite, « cadeau de l’écume », que l’on appelle Vénus chez les Romains.

Vénus a les traits d'une statue Antique, elle est presque de marbre (comme la statue Antique conservée aux Offices, la Venus pudica). On retrouve le trait noir de Botticelli, permettant de détacher nettement ce visage. Zéphyr (Dieu du vent) à gauche serre Aura (la brise) dans ses bras. Tous les deux poussent Vénus vers le rivage. Elle est reçue par l’une des Heures (filles de Zeus), divinité des saisons qui ouvre un ample et magnifique vêtement. Les fleurs nous indiquent que cette Heure est celle du printemps. Joli non ?  

Florence_Offices
Florence_offices
Florence_Botticelli

Se pâmer devant l'icône David du génie Michel-Ange

Voici l’idole de tout un peuple, le symbole de la République de Florence et de la Renaissance, sculpté par le génie Michel-Ange, alors jeune homme en pleine ascension. Avec cette œuvre colossale, il entre dans l’Histoire. Et les presque deux millions de visiteurs qui se pressent chaque année dans la galleria dell’Accademia veulent croiser le regard de ce géant absolument grandiose. Il est essentiel de réserver pour l’admirer !

C’est l’histoire d’un morceau de marbre abandonné depuis 40 ans au Duomo, commanditaire d’une immense sculpture en marbre pour l’entrée de la cathédrale mais… trop gros, marbre capricieux, impossible à travailler, personne n’en veut. On consulte Léonard, impossible dit-il, il y a bien ce jeune homme qui vient de sculpter la pietà à Rome, œuvre sensationnelle, Michel Ange. Il affirme qu’il en fera quelque chose sans rien ajouter, si ce n’est que sa statue sera d’un seul tenant. « Pour faire une sculpture il suffit d’enlever le marbre en trop » disait Michel Ange.

La République est en grand danger en 1501. Le moine prédicateur Savonarole a chassé les Médicis, lui-même brûlé quelques années plus tard, les Médicis reviendront 10 ans plus tard mais pour y établir un pouvoir de type monarchique, la République tout juste renaissante et bancale vit donc ses dernières heures. Alors il lui faut un symbole fort, un David. Tout le monde connaît l’histoire de ce berger qui tua le géant Goliath pour libérer son peuple de la tyrannie et devenir Roi. Le triomphe de l’humilité sur le péché d’orgueil et la force. David représente la lutte pour la liberté et l'indépendance, quoi de mieux alors pour Florence qui a besoin de triompher face à l'adversité.

Michel-Ange va de nouveau bouleverser tous les codes et proposer ce colosse de plus de 5 mètres, l’adolescent devient géant, le fragile devient athlétique, le biblique devient mythologique. Ici nous sommes dans l’instant qui précède le combat. David se prépare pour l’inégal duel, il est dans l’expectative, presqu’un peu crispé. Le calme et la sérénité apparentes sont trahies par la tension des muscles.

Je vous laisse admirer, chaque veine, chaque tendon, et sa terribilità dans le regard, sa peau est du marbre sculpté, il est vivant non ?

Florence_David_Accademia
Florence_David_Accademia
Florence_panorama

Il existe plusieurs endroits dans l’Oltrarno pour prendre de la hauteur sur Florence et ainsi admirer le Duomo, véritable carte postale de la ville. Le principal et le plus fréquenté est la Piazzale Michelangelo, ça peut même être la folie ici ! Juste en dessous, vous avez le jardin des roses (giardino delle rose). Il est gratuit et offre de magnifique échappée sur Florence avec des rosiers de toutes les couleurs. Vous pouvez vous y poser.

 

Au-dessus de la Piazzale Michelangelo, la basilique San Miniato al Monte offre un point de vue encore plus haut sur la ville. L’effort vaut le coup !

Le Belvedere est un lieu ouvert uniquement l’été (juin à septembre), il offre une vue plein cadre sur le Duomo.

Les jardins Bardini sont un lieu enchanteur avec des vues sur Florence sublimes.

Les jardins Boboli (en travaux pour quelques années) offrent un point de vue différent, plus rasant sur le Duomo.  

Enfin, Fiesole offre un panorama grandiose sur Florence et sa campagne, il faudra prendre le bus pour monter dans les collines et ensuite marcher en pente raide pour accéder à ce point de vue. Je vous conseille de le réserver plutôt pour une lumière du matin avec la petite brume Toscane.

Si vous n'avez pas le courage de grimper, vous pouvez tout simplement profiter du coucher de soleil autour du Ponte Vecchio. Les reflets sur l'Arno sont enchanteurs. 

Florence_Ponte_Vecchio
P1140056_edited copie.jpg

Prendre de la hauteur en fin de journée à Florence

Faire un pas de côté en découvrant un lieu caché

Les musées ne manquent pas à Florence mais quand on a peu de temps, il faut faire des choix !

Pourquoi pas un tour au Bargello ? Il regroupe les sculptures de la Renaissance, vous y apercevrez Michel-Ange évidemment mais surtout le David de Donatello, ou celui de Verrocchio, bref beaucoup de chef d’œuvres dans un lieu magnifique mais qui mérite une scénographie plus moderne.

Un moment de silence ? Le couvent San Marco est un lieu chargé d’histoire, où vous pouvez déambuler librement au sein des cellules des moines et ainsi admirer les fresques de Fra Angelico dont sa célèbre Annonciation. Le musée dispose aussi d’une grande collection de tableaux de ce peintre, l’un des maîtres de son art au Quattrocento qui a marqué l’histoire de l’Art. Vous retrouverez également l’architecte Michelozzo (celui du palais des Médicis) dans la bibliothèque du couvent.

Et si vous visitiez un lieu secret ? Je vous propose un pas de côté dans un lieu beaucoup moins fréquenté, presque secret et surtout apaisant, le Spedale degli Innocenti, œuvre de Brunelleschi (architecte du Duomo et de San Lorenzo). L’hôpital des Innocents en français accueillait les enfants abandonnés. Je trouve ce musée très intelligent avec une muséographie moderne pour nous présenter le fonctionnement de ce lieu si particulier et une collection d’œuvres sur ce thème dont un Botticelli ou un Filippino Lippi. C’est aussi l’occasion d’admirer la géométrie de Brunelleschi qui a conçu ici deux cloîtres. Si vous ne rentrez pas dedans, vous pouvez toujours contempler la loggia de Brunelleschi sur la place avec les médaillons de della Robbia d’enfants emmaillotés, magnifiques ! Il y a souvent de l’animation sur cette place au cœur de l’université. Enfin, vous pouvez faire une pause à l’étage de ce musée en prenant l’ascenseur à l’entrée et ainsi avoir une vue plein cadre sur le Duomo, heureuse surprise ! 

Florence_Ospedale
Spedale degli Innocenti
bottom of page